Emma Paddington, les coulisses de la saga (2)

La folle quête de la couverture idéale

Si, comme moi, vous adorez lire, vous avez probablement souvent l’occasion de vous promener entre les rayonnages de votre librairie préférée ou de votre bibliothèque.

Là, deux choix s’offrent en général à vous :

  1. Vous savez exactement quel livre vous êtes venu chercher.
  2. Vous n’avez pas de titre précis en tête.

La seconde option est celle qui nous occupe aujourd’hui. Si vous ne savez pas quelle sera votre prochaine lecture, sans doute allez-vous vous en remettre au hasard et chercher…

Une couverture qui vous inspire !

Vous est-il déjà arrivé d’acheter un livre uniquement parce que vous trouviez la couverture jolie ? Et, à contrario, une couverture qui ne vous attire pas, que vous trouvez moche, disons-le… n’aurez-vous pas de réticence à vous intéresser au livre, même si, par ailleurs, on vous en vante les qualités littéraires ?

C’est souvent mon cas !

La couverture est un élément déterminant dans le choix d’une lecture, et je sais que c’est un avis partagé par beaucoup d’entre vous.

Lors de mes précédentes publications, je n’ai pas eu à beaucoup me tracasser sur la question. En maison d’édition traditionnelle, l’auteur n’a pas vraiment son mot à dire sur le choix de la couverture. Elle répond souvent à une ligne graphique précise, et à de nombreux autres critères qui lui échappent un peu.

D’une certaine façon, ne pas prendre la responsabilité de cette décision cruciale pour l’avenir et le succès du roman est rassurant… Le métier de l’auteur est d’écrire, après tout, pas de se transformer en expert en graphisme ou en illustrations…

Mais, vous le savez à présent, j’ai décidé que l’aventure d’Emma Paddington serait différente, puisque j’ai choisi (avec la bénédiction de ma maison d’édition Okama) de publier cette saga de façon indépendante.

Première conséquence pour la couverture : J’allais devoir mettre les mains dans le cambouis !

Pleine d’enthousiasme, j’ai commencé par faire quelques essais par moi-même…

Comme je sais que vous en avez très envie et que j’aime bien rigoler, moi aussi, je ne résiste pas au plaisir de vous les montrer :

(Oui, j’ai aussi tâtonné pour le titre 😉 Vous constaterez que je ne vous cache aucun de mes secrets, même les plus honteux !)

Allez, vous avez le droit de vous moquer !

Suite à ces valeureuses tentatives, la nécessité de faire appel à une professionnelle s’est naturellement imposée. Et, après avoir pris contact avec plusieurs graphistes, j’ai choisi de travailler avec une illustratrice qui, pour moi, est un peu plus qu’une simple collaboratrice.

En effet, Mylène est la fille aînée d’une de mes meilleures amies, Karine, qui a même été mon témoin de mariage (et moi, la sienne !). Nous n’avons jamais perdu le contact et travailler à présent avec sa fille est très émouvant pour moi… mais il ne s’agit pas d’une simple histoire d’amitié. C’est beaucoup plus que cela.

Car, dès nos premiers contacts, le travail de Mylène m’a complètement bluffée.

J’ai adoré son implication, la façon dont elle m’a questionnée sur l’histoire, le décor, les personnages, afin de créer une couverture qui colle à 100% à l’univers d’Emma.

Après lui avoir décrit l’environnement, j’ai de nouveau dégainé mon crayon pour lui fournir un schéma dont les qualités graphiques ne manqueront pas de vous éblouir :

Mylène m’a d’abord envoyé quelques planches d’ambiance, et des inspirations architecturales du manoir de Dark Road End :

On est déjà plongé dans une certaine atmosphère, vous ne trouvez pas ?

A partir de ces planches, complétées par nos échanges et par les extraits de texte que je lui avais envoyés, elle m’a proposé une première ébauche de ce que serait la future couverture d’

Emma Paddington et le manoir de Dark Road End

Cela prenait tournure !

Mais je ne reconnaissais pas tout à fait « mon » manoir dans cette proposition initiale. Trop grand, trop luxueux, il lui manquait aussi la tour, qui a une grosse importance dans l’histoire… et l’aile latérale, perpendiculaire au corps principal de bâtiment.

(Eh oui, les écrivains sont tatillons !)

En tenant compte de mes remarques, Mylène a effectué quelques modifications et m’a soumis une deuxième mouture :

Pour la tour, c’était parfait !

Mais quel dommage d’avoir perdu l’aspect chaotique du toit…

(A suivre…)


Vous avez hâte de découvrir la version finale de la couverture ? Je vous la dévoilerai très bientôt… et ce sera en avant-première pour les abonnés de la Newsletter !

Alors vous savez ce qui vous reste à faire 🙂

Et pour toutes celles et ceux qui voudraient faire connaissance avec Mylène et en voir davantage, je vous invite chaudement à aller faire un tour du côté de son Instagram ! Vous la trouverez sous le pseudo @artof_m

N’hésitez pas à commenter cet article, je me réjouis de savoir ce que vous pensez de ce travail de recherche, et ce que vous imaginez du résultat final !

A très vite !

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