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Le Livre sur les Quais 2022, Album souvenir

C’est devenu une petite tradition : après chaque salon littéraire, j’aime constituer un petit album de photos-souvenir, afin de partager avec vous tous les bons moments et les coulisses de ces événements souvent riches en émotion…

Le Livre sur les Quais fait partie des salons littéraires internationaux incontournables

La 13ème édition s’est déroulée, comme chaque année, le premier week-end de septembre et a attiré pas moins de 35000 visiteurs.

Pour moi, le salon a débuté par la cérémonie de remise du Prix du Polar, pour lequel les Inexistants étaient sélectionnés.

Bien que je n’aie pas eu la joie d’être lauréate, c’est grâce à cette place en finale que j’ai eu le plaisir d’être invitée sur les quais les samedi 3 et dimanche 4 septembre.

L’occasion d’y retrouver les copains et de faire de nombreuses rencontres formidables avec les lectrices et les lecteurs.

Nombreux sont celles et ceux qui se sont laissés tenter par la découverte d’un de mes romans. Un très chaleureux merci à eux !

Retour sur ce beau week-end en images :

Le voyage, en Suisse, commence souvent par le train. Soudain, émotion : le monsieur sur le siège devant moi, qui parle anglais, me rappelle quelqu’un… et si c’était… oui ! C’est Douglas Kennedy ! Toute émue de côtoyer le grand homme, je m’empresse de lui voler un cliché de son profil entre les deux dossiers, excitation d’autant plus déconcertante que ce n’est pas un auteur que je lis avec une particulière assiduité…

Et puis, ce n’est pas comme si j’allais être, dans moins d’une heure, assise sous une tente à côté de près de deux cents écrivains…

Douglas Kennedy (ou un autre monsieur)

Quoi qu’il en soit, ayant aussitôt consulté le programme du LSQ, je me suis rendue à l’évidence : Douglas Kennedy ne faisait PAS partie des auteurs présents pour cette édition. La probabilité qu’il se trouve dans un train Yverdon-Morges, un samedi matin à 8h30, sans se rendre effectivement au salon du livre était, disons-le, faible.

Un brin déçue, je suis arrivée à destination sans nouvelle fausse reconnaissance ni erreur de train (ce qui m’arrive fréquemment, comme vous le savez si vous me suivez régulièrement).

Morges, quel site exceptionnel pour un salon littéraire !

Les deux tentes, installées en parallèle l’une de l’autre, sont tout au bord du lac.

Je m’empresse de m’installer à ma place. Il est 9h40, les portes viennent juste d’ouvrir et il n’y a pas encore beaucoup de monde mais, à peine arrivée, une dame s’approche pour regarder mes livres. Une discussion s’engage et la dame repart quelques minutes après avec un exemplaire des Inexistants !

C’est bon signe !

En effet, pendant tout le salon, mon stand n’a pas désempli. Outre les nouveaux lecteurs, très nombreux, j’ai eu la joie de revoir de nombreux amis, auteurs, blogueurs, journalistes et, bien sûr, lectrices et lecteurs qui me suivent depuis plusieurs années, parfois !

Quels bons moments ! Quels instants précieux !

Toute occupée que j’étais à faire des selfies et à vendre des livres (dans cet ordre ou un autre), je n’ai pas vraiment trouvé le temps d’aller visiter les stands des copains… Dommage, car il y avait du beau monde… des gens connus… bon, PAS Douglas Kennedy, on est d’accord, mais quelques autres qui ont réveillé mes instincts de paparazzi :

Définitivement convaincue qu’une carrière de photographe professionnelle n’était pas pour moi, j’ai abandonné toute prétention artistique pour profiter de mes amis durant la traditionnelle soirée des auteurs (enfin, après un dernier selfie catastrophique avec Olivier May et Anne-Frédérique Rochat qui, dans l’euphorie du moment et surtout l’obscurité nocturne, nous avait semblé réussi sur le moment)

Après quelques assiettes de raclette, un peu de vin blanc et une nuit de sommeil mitigée, j’étais prête à attaquer la seconde journée de dédicace.

Le public était toujours aussi nombreux, curieux et sympathique. Grâce à mon chéri (mon chéri, ce héros) qui avait bravé la pluie à moto pour m’apporter de nouveaux exemplaires d’Emma, j’ai évité la rupture de stock et permis à de nouveaux lecteurs de découvrir les aventures de Dark Road End.

Quant aux Inexistants, il va sans dire qu’il a eu beaucoup de succès, le Prix de Polar romand ayant sans aucun doute contribué à sa formidable mise en lumière.

L’après-midi, le lauréat Alain Bagnoud et l’autre finaliste Marie-Christine Horn, ainsi que moi-même, avons eu le plaisir de répondre aux questions de la délicieuse Isabelle Falconnier. L’occasion pour moi de pénétrer pour la première fois dans le magnifique château de Morges.

Malgré la fatigue, ces deux jours ont été l’occasion de merveilleuses rencontres.

Merci à tous d’être venus, à l’année prochaine sur les quais !

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