Un amour d’ADN, d’Abigaelle Lacombe-Didier

J’ai eu la chance de rencontrer Abigaelle Lacombe-Didier il y a quelques années, au hasard de la disposition des tables de dédicaces d’un salon littéraire. Le sort nous ayant amenées à voisiner, j’avais été ravie d’échanger avec cette jeune éditrice (Abigaelle est la fondatrice des éditions suisses Mercia du lac) gentille et discrète. Elle m’avait parlé, à l’époque, du roman qu’elle écrivait, celui-là même qu’aujourd’hui, elle m’a fait l’honneur et l’amitié de m’envoyer en service-presse.

Camille est une jeune chercheuse en génétique.

Pleine d’ambition, elle se consacre corps et âme à la science, afin de mettre au point une méthode pour réparer les gènes déficients et trouver ainsi une solution révolutionnaire à de nombreuses maladies héréditaires.

Pour arriver à ses fins, elle n’hésite pas à saisir l’opportunité de partir travailler plusieurs mois à Munich. Dans une clinique privée à la pointe des nouvelles technologies, elle est persuadée que ses recherches pourront aboutir et est prête à tous les sacrifices : laisser son nouveau petit ami à Paris, mais surtout servir de cobaye aux essais de sa propre méthode. En effet, Camille est elle-même porteuse d’un gène pathologique.

Son enthousiasme et son énergie ne devraient pas l’empêcher de se méfier, cependant : ses travaux suscitent la convoitise de certains… à moins que les dangers qui la menacent ne soient, en réalité, encore plus grands…

Au carrefour de plusieurs genres, ce roman plein de douceur se lit d’une traite.

Camille est une attachante jeune femme, résolue à atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés. Ni thriller, ni roman d’espionnage (bien que l’intrigue emprunte à ces deux genres), un amour d’ADN est avant tout une jolie romance. La trame originale et la thématique scientifique ajoutent de l’intérêt à l’histoire, sans perdre le lecteur dans une profusion de digressions trop techniques. On se laisse porter par les tribulations de l’héroïne, de Paris à Nice, de la Normandie à Munich. Sa rigueur scientifique ne l’empêche pas d’apprécier les plaisirs de l’existence et d’écouter son cœur et ses envies.

Le travail, même le plus exigeant, ne doit pas faire oublier l’essentiel : rien ne compte plus que l’Amour, avec un grand A.

Un roman qui ravira les amateurs de belles histoires mêlant aventures et romantisme. Mention spéciale à la mise en page originale, agrémentée de jolis dessins pour illustrer les première et dernière pages, ainsi qu’au début de chaque partie du roman.

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