A pieds joints dans la Seine, d’Aurélie Croizé
Est-ce que vous aimez les concours livresques sur Bookstagram ? Moi, j’adore ! Il faut dire que, contrairement au loto, je gagne régulièrement. C’est ainsi que j’ai eu le plaisir de remporter le lot mis au concours par Catherine Lavaud sur son mur : le roman d’Aurélie Croizé, « A pieds joints dans la Seine ».
Je ne connais pas Aurélie autrement que par les réseaux, mais c’est une personne que j’apprécie et j’étais ravie d’avoir l’occasion de découvrir son univers.
Autant le dire tout de suite : ce roman auto-édité est une excellente surprise ! Je l’ai dévoré en une soirée, un signe qui ne trompe pas.
Gwenaëlle, une jeune femme ordinaire, mène une vie routinière et un peu terne. Graphiste dans une entreprise dirigée par un patron tyrannique, elle se remet doucement de sa rupture récente avec son petit ami. Même si elle est bien entourée par ses meilleurs amis, dont Thomas, le plus fidèle, et son chat Crooks, on ne peut pas dire que son quotidien soit très exaltant. Cette monotonie va pourtant être bouleversée quand, dans une librairie, elle se voit offrir un journal intime. Peu encline à s’épancher, elle finit par se laisser tenter par la page vierge et couche les premiers mots… Ce qui se passe alors est totalement inimaginable !
Il serait dommage de dévoiler davantage de l’intrigue, mais je peux vous dire qu’elle m’a surprise par son originalité.
Si, sur le fond, on peut sans doute classer ce roman dans le genre « feel-good », j’ai trouvé que cette affaire de journal était une excellente trouvaille que l’auteure a su parfaitement exploiter. Cette idée pimente l’histoire en l’enrichissant d’une trame secondaire qui se mêle à la principale, sans perdre le lecteur. Le rythme est savamment dosé, les événements se succèdent de façon fluide, l’écriture est très agréable et les dialogues sonnent juste. Les personnages sont touchants et j’avais hâte de connaître le dénouement de cette course contre la montre où Gwenaëlle est entraînée bien malgré elle.
Enfin, mention spéciale pour le titre, qui prend tout son sens à la lecture des dernières pages…