La somme de nos vies, de Sophie Astrabie
Ce roman est le premier que j’ai reçu avec mon nouvel abonnement Kube. J’avais demandé une lecture légère, feel-good mais bien écrite, pour inaugurer l’été.
C’est avec excitation et curiosité que je me suis plongée dans l’histoire de Camille, Marguerite et Thomas.
Camille est une jeune femme effacée, écrasée par l’aura de ses parents et de sa sœur médecins, à qui elle n’a jamais osé dire qu’elle avait abandonné ses études de droit pour devenir fleuriste.
Marguerite est une vieille dame qui n’en peut plus de solitude ; pour enfin voir un peu de monde, elle décide de mettre en vente l’appartement dans lequel elle a toujours vécu.
Thomas, l’agent immobilier à qui elle confie son bien, n’a aucun moyen de deviner qu’elle n’a jamais eu l’intention de s’en séparer.
Dans des chapitres courts et assez dynamiques, on suit le cheminement de ces trois personnages au travers des différents thèmes abordés par l’auteure :
Le poids des secrets et du passé, les liens intergénérationnels et l’acceptation de soi.
Camille et Marguerite sont toutes deux attachantes et j’ai pris plaisir à les suivre tout au long de ce roman, même si l’intrigue est, dès le début, très prévisible. Le personnage de Thomas est plus fade, comme l’incontournable romance que j’ai trouvée sans grande saveur.
L’écriture est simple, les dialogues naturels et le scénario sans temps mort. En revanche, j’ai regretté l’usage d’une concordance des temps parfois aléatoire, avec des passages du présent au passé et vice-versa au sein d’un même paragraphe… Un détail, sans doute, mais qui a tout de même gêné ma lecture.
En somme, un roman feel-good qui conviendra pour les envies de lecture-détente et qui vous fera passer un agréable moment.
Cette chronique est parue initialement sur le blog « Au plaisir de lire » et est à retrouver ICI.